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Langue

Le français est la langue commune du peuple québécois depuis ses origines.  Elle devint langue d’État dès 1663 avec l’établissement du Conseil souverain en Nouvelle-France, qui comprenait l’Ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539.  La langue française transmet la vision du monde de notre peuple et son modèle évolutif de valeurs depuis quatre siècles.


Le français s’oppose donc naturellement au multiculturalisme de la dynastie Trudeau, cette perverse doctrine postmoderne visant le génocide culturel du peuple québécois, et quia même contaminé l’ensemble des pays occidentaux.

 

Notre peuple est donc sur la ligne de front.  Il faut impérativement restaurer et renforcer la Charte de la langue française de 1977 afin d’assurer la pérennité du français.  L’anglicisation des entreprises et des établissements scolaires s’accélère, surtout à Montréal.  Il est urgent de rétablir la majorité francophone dans la métropole.  Le bilinguisme officiel de l’État canadien sabote le rétablissement d’une société authentiquement québécoise d’expression française.  Que l’empire canadien dégage !

L’État du Québec a le devoir d’étendre la loi 101 à toutes les entreprises puisque tous les citoyens ont le droit de travailler en français.  Il doit subventionner exclusivement les cégeps et universités de langue française, d’autant qu’il n’y a aucune obligation constitutionnelle canadienne à soutenir les établissements postsecondaires anglais. De plus, un programme de réparation historique devra compenser le sous-financement chronique du réseau postsecondaire français ; actuellement, près du tiers des subventions provinciales et fédérales sont sacrifiées au réseau universitaire anglais !Afin de respecter la langue de l’État, l’Administration québécoise est tenue de communiquer avec les citoyens en français exclusivement.

 

En amont de l’indépendance, le Parti Patriote appuie toute mesure de redressement en faveur du français.  Arrachée au régime canadien—ou au gouvernement du Québec lorsqu’il se comporte comme son appendice provincial —, elle nous rapprochera du but ultime ; rejetée par lui, elle deviendra un argument de plus en faveur de l’indépendance.  C’est la formule optimale.  La chance, elle se provoque par l’action.

Indépendance

Seule l’indépendance correspond à la haute dignité du peuple québécois. Issu de la volonté exprimée de la conscience collective, le pouvoir s’incarne à Québec. Nos élus à l’Assemblée nationale voteront une déclaration unilatérale d’indépendance du Québec.  L’indépendance est inconditionnelle parce qu’elle émane de l’autorité du peuple libre ; elle n’est donc pas soumise à la contrainte d’aucun pouvoir extérieur.

 

Le statut de maîtres incontestables chez nous comporte les trois attributs de la souveraineté complète : adopter toutes nos lois, percevoir tous nos impôts, signer tous nos traités.

 

Notre pouvoir collectif ne peut être séparé en deux, une moitié se retrouvant directement sous l’emprise des priorités et des intérêts nationaux d’un autre peuple. L’empire canadien n’est fort que de notre hésitation à sortir de l’oubliette idéologique et politique dans laquelle il cherche à nous maintenir sans relâche avec l’aide des collabos fédéralistes.

 

N’oublions jamais ce principe primordial : seul le peuple québécois est source de sa légitimité.

Immigration

L’immigration de masse, accélérée après le référendum de 1995, menace l’identité et la cohésion du peuple québécois, soit notre langue, notre culture, nos valeurs, notre laïcité et nos mœurs.  C’est une destruction planifiée.


En effet, le gouvernement fédéral prévoit d’augmenter le nombre d’immigrants à plus de 400 000 personnes par année au Canada. Justin Trudeau veut donc doubler l’immigration à 100 000 personnes par année au Québec, alors qu’elle est déjà proportionnellement une des plus élevées au monde.

 

Le Parti Patriote s’oppose énergiquement à la tentative de Grand Remplacement, c’est-à-dire à l’extinction du peuple québécois.  Il dénonce aussi l’accord Canada-Québec sur l’immigration de 1991 qui engage le Québec à maintenir son poids démographique au sein de la fédération canadienne, lui imposant ainsi un taux d’immigration insoutenable.  Cette augmentation incessante mine sérieusement l’intégration en français des écoliers ou des étudiants, la disponibilité des soins de santé, ainsi que l’efficacité de notre filet social.

 

Le Parti Patriote réclame donc un moratoire sur l’immigration pour le Québec(sauf les réfugiés francophones ou francophiles acceptés par Québec), jusqu’à l’établissement d’une politique québécoise de l’immigration tenant compte de notre capacité réelle d’assimiler entièrement les immigrants.  Nous exigeons une immigration légale, sécuritaire et francophile fondée sur une grille de sélection rigoureuse.  Cette grille devra filtrer tout candidat fanatique religieux ou idéologique qui chercherait à noyauter notre société.  L’identité collective doit prévaloir contre la cupidité doctrinaire des oligarques ou des affairistes sans honneur. Puisque cela dépend de sa volonté, le peuple arrêtera le déluge migratoire.

 

Avec tous les acteurs politiques authentiquement nationalistes des autres partis ou mouvements sur la scène fédérale ou provinciale, le Parti Patriote veut rapatrier à Québec la compétence exclusive sur toutes les catégories d’immigrants, avant même l’avènement de l’indépendance.  D’ailleurs, cette récupération stimulera notre volonté de libération nationale.

 

Doté d’une politique de l’immigration complète qui prendra fréquemment le pouls de la population, spécialement celle soumise à la pression de milieux non encore francisés, le gouvernement du Québec saura faire prévaloir les valeurs et les besoins véritables du peuple en immigration.

Constitution

La domination anglaise nous a imposé pas moins de six constitutions : la Proclamation royale en 1763, l’Acte de Québec en 1774, l’Acte constitutionnel en 1791, l’Acte d’Union en 1840, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique en 1867, la Constitution canadienne importée et altérée en 1982.  Cette dernière a privé le peuple québécois de son pouvoir de représentation réelle en instaurant le gouvernement des juges, qui se sert de la clause interprétative du multiculturalisme pour le réduire au rang de groupe d’immigrés.

 

Avec l’indépendance, le peuple québécois participera pour la première foisà l’élaboration de la Constitution du Québec, selon des modalités à déterminer, par exemple une assemblée constituante.  Cette constitution consacrera le principe du gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.


La Constitution québécoise établira les processus de la représentation politique, ainsi que l’État et ses institutions, selon la division occidentale classique des pouvoirs :le législatif, l’exécutif et le judiciaire.  Le Québec sera ainsi doté de sa propre Cour suprême, qui se contentera d’interpréter les lois votées par les élus plutôt que de les modifier, afin de préserver la suprématie parlementaire et, par-delà, l’autorité du peuple.  Un dispositif constitutionnel infligera la destitution ou l’emprisonnement à tout juge usurpant le rôle du législateur.